La Nintendo Switch enregistre des ventes record pour 2018.

Un pirate de la Nintendo Switch risque une peine de prison et une lourde amende


Un pirate informatique qui a ciblé à plusieurs reprises le géant des jeux vidéo Nintendo risque une peine de prison et une grosse amende pour ses méfaits.

Ryan Hernandez, un résident de Palmdale, en Californie, âgé de 21 ans, a récemment plaidé coupable de crimes fédéraux liés au piratage informatique, ainsi que de possession de matériel pédopornographique trouvé sur ses appareils numériques.

Hernandez a d’abord ciblé Nintendo en 2016 lorsque lui et un associé ont utilisé une technique d’hameçonnage pour mettre la main sur les informations d’identification d’un employé de la société de jeux, selon le ministère de la Justice (DOJ).

Cela a permis au duo d’accéder et de télécharger des fichiers confidentiels de Nintendo liés à ses consoles et à ses jeux, qui comprenaient des informations sur l’appareil Nintendo Switch avant sa sortie officielle en 2017. Les pirates ont ensuite divulgué ces informations au public.

Le MJ a déclaré qu’en octobre 2017, à la suite d’une enquête sur le piratage qui a conduit à Hernandez, celui-ci et ses parents ont promis de s’abstenir de toute autre activité malveillante. Ils sont également parvenus à un accord selon lequel tout nouveau délit de cette nature aurait de graves répercussions.

Malgré cet avertissement, « d’au moins juin 2018 à juin 2019 », Hernandez a repris ses activités de piratage, accédant à un certain nombre de serveurs Nintendo et prenant des informations confidentielles sur divers jeux vidéo populaires, consoles de jeu et outils de développement.

Sous son surnom en ligne de « RyanRocks », il s’est même rendu sur des plateformes telles que Twitter et Discord pour se vanter de ses exploits, tout en transmettant certaines des données volées, a indiqué le DOJ.

Hernandez dirigeait également son propre forum de discussion en ligne sur lequel lui et d’autres personnes « discutaient des produits Nintendo et partageaient des informations sur les éventuelles vulnérabilités du réseau Nintendo, et sur lequel il partageait certaines des informations confidentielles qu’il avait volées ».

En juin 2019, des agents du FBI ont rendu une nouvelle visite au pirate informatique. L’examen du matériel informatique saisi a permis de découvrir des milliers de fichiers confidentiels de Nintendo, ainsi que des contenus pornographiques illégaux recueillis sur Internet.

Selon les termes d’un accord de plaidoyer, les procureurs et les avocats de la défense recommandent une peine de trois ans de prison pour Hernandez. Mais le juge chargé de l’affaire pourrait décider que les crimes commis par Hernandez méritent les peines maximales prévues par la loi, à savoir cinq ans de prison pour fraude et abus informatiques, et 20 ans pour possession de pornographie enfantine.

Le DOJ a déclaré que le délinquant a accepté de payer 259 323 dollars de dédommagement à Nintendo, et qu’il s’inscrira également comme délinquant sexuel.

Nintendo n’a pas encore fait de commentaire public sur cette affaire, bien que cet épisode serve certainement d’avertissement à ceux qui envisagent de s’engager dans des pratiques similaires.

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